Encore lui. NetScaler fait des siennes… même patché 🤦‍♂️

🎭 Bienvenue dans le théâtre absurde de la cybersécurité moderne, où corriger une faille te rend… vulnérable. Aujourd’hui, une ovation pour Netscaler de Citrix (ex-Citrix ADC), dont le dernier patch anti-auth bypass peut carrément empêcher de se connecter. Oui, vous avez bien lu : le correctif d’une faille critique casse la page de login. Qui a dit que la cybersécurité n’était pas pleine de rebondissements comiques ?

🎬 Acte 1 : « Oh non, une faille critique ! »

Tout commence avec la découverte d’une série de vulnérabilités, dont une bien croustillante : CVE-2024-6235, une jolie faille d’authentication bypass permettant de contourner la page de login, combinable à un déni de service. De quoi bien pimenter la vie des administrateurs réseau et remplir les agendas des RSSI.

Citrix réagit promptement (ce qui est louable) avec un patch — mais à la sauce « Citrix » : en appliquant la rustine, c’est la serrure entière qui saute. Résultat : les utilisateurs légitimes sont eux aussi bannis de l’accès. Ironique, non ? On empêche les attaquants d’entrer, mais on oublie le badge d’accès du personnel.


🎭 Acte 2 : « L’art de corriger en cassant »

Citrix alerte donc, avec une élégance toute diplomatique :

“Patching these vulnerabilities may cause login issues on some NetScaler ADC and Gateway deployments.”
Traduction : T’as patché ? Tant pis pour toi, bonne chance pour te reconnecter.

Les symptômes ?

  • Page de login blanche ou cassée
  • Redirections infinies
  • Sessions invalidées
  • Et l’inévitable appel de 8h02 du boss : “On peut plus accéder au VPN, ça vient de ta màj là ?”

⚙️ Acte 3 : “Workarounds, ce doux euphémisme”

Dans sa grande mansuétude, Citrix propose des contournements. Mais attention, on ne parle pas d’un petit clic dans une interface. Non, non. On te propose :

  • De désactiver temporairement certaines personnalisations de la page d’authentification
  • D’ajuster manuellement la configuration nFactor ou AAA
  • Et dans certains cas, de downgrader… temporairement… en attendant mieux.

Ah, le doux parfum des rollback en production ! Tu sais, cette rollback dance du vendredi soir à 22h, quand toute ton infra est censée être gelée.


🤹‍♂️ Acte 4 : “Tu patches ou tu passes ?”

Le dilemme est savoureux :

  • Ne pas patcher et laisser ton NetScaler exposé à une compromission d’identité complète ;
  • Patcher, et découvrir avec bonheur que plus personne ne peut se connecter.

Et là, on admire le génie du design logiciel moderne : on a remplacé une vulnérabilité critique par une indisponibilité critique. L’équilibre est respecté. Yin et Yang de la cybersécurité.


🧑‍🏫 Moralité de la fable

Si tu es admin réseau ou RSSI :

  • ✨ Test tes patchs en preprod. Toujours.
  • 🧠 Lis les release notes (oui, vraiment).
  • 🛠️ Prévois un plan B avec accès console local, tunnel de secours, ou une infra hors-patch… parce qu’un jour, tu patcheras trop fort.

Et surtout, ne fais jamais confiance à un patch publié un vendredi ou juste avant les vacances. Ce sont toujours les plus facétieux.


🧾 Pour aller plus loin (si t’as pas jeté ton NetScaler par la fenêtre)


🔚 Conclusion : quand l’auth devient un sketch

Dans la série « Les patchs qui font plus de mal que de bien », Citrix tient cette semaine le premier rôle. C’est presque attendrissant de voir qu’en 2025, on peut encore tomber dans le piège classique : le correctif qui devient le bug. L’histoire est vieille comme l’informatique… mais toujours aussi drôle (sauf pour toi, bien sûr, pauvre admin du lundi matin).

Allez, courage. Et n’oublie pas : “Patch early, patch often… but patch smart.” 😎

Encore lui. NetScaler fait des siennes… même patché 🤦‍♂️
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🖋️ Publié sur SecuSlice.com

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