🚀 Introduction – La GRC, ce n’est pas du PowerPoint… c’est votre assurance vie numérique
Bienvenue dans la vraie vie des entreprises qui ont négligé la GRC.
Ce fameux acronyme que certains croient réservé aux multinationales ou aux “gros” services IT… alors qu’en réalité, c’est la ceinture de sécurité, l’airbag et l’ABS de votre organisation – tout en un.
Imaginez : vous êtes en pleine réunion stratégique, tout le monde parle de croissance, d’innovation, de nouveaux marchés… et là, BAM 💣, un audit réglementaire ou une cyberattaque vient mettre un gros coup de frein à main dans vos ambitions.
GRC, ça sonne sérieux, peut-être un peu barbant. Et pourtant, c’est tout sauf un gadget administratif. C’est le cadre qui vous évite :
- De finir dans les gros titres pour une fuite de données 🔓,
- De collectionner les amendes RGPD 💸,
- Ou de perdre vos clients parce que “votre boîte n’est pas fiable”.
Le problème ?
Trop d’organisations la traitent comme un “projet ponctuel” ou un “tableau Excel du service qualité” au lieu de l’intégrer au cœur même de leur fonctionnement quotidien.
Dans cet article, on va décortiquer la GRC avec des mots clairs, des exemples concrets (et un soupçon d’ironie), pour que même un CODIR en pleine digestion de déjeuner d’affaires comprenne pourquoi c’est vital.
- 🚀 Introduction – La GRC, ce n’est pas du PowerPoint… c’est votre assurance vie numérique
- 📚 Définition & Acronyme – GRC, ce n’est pas juste trois lettres sur un slide
- 🎯 À quoi ça sert (et pourquoi c’est vital)
- ⚙️ Comment ça fonctionne : Parties prenantes & cadre
- 🛠 Mettre en place la GRC – Du plan d’action au réflexe quotidien
- 📈 Le modèle de capacité GRC – Apprendre / Aligner / Exécuter / Examiner
- 🧰 Les outils courants pour la GRC – Votre arsenal de défense et de contrôle
- 🛑 Les défis (et excuses) qui sabotent la GRC
- 🚀 Stratégie efficace – Faire fonctionner la GRC pour de vrai
- 🧰 Solutions pour mener à bien la mise en place, la gestion au quotidien et la gestion de crise en GRC
📚 Définition & Acronyme – GRC, ce n’est pas juste trois lettres sur un slide
GRC signifie Gouvernance, Risques et Conformité (en anglais : Governance, Risk & Compliance).
Ça a l’air simple ? En réalité, c’est un cocktail explosif où chaque ingrédient a un rôle précis :
🏛 Gouvernance – Le cerveau de l’opération
- C’est l’art de piloter : qui décide quoi, comment, et pourquoi.
- Ce n’est pas juste “le DSI qui envoie un mail avec plein de mots en majuscules”.
- Exemple concret : vous avez défini qui valide l’ouverture d’un nouveau compte admin, qui en surveille l’usage, et qui dit stop si ça dérape.
- Sans gouvernance ? C’est le Far West. Chacun installe ses outils, ouvre des accès, et vous découvrez un an plus tard que l’ancien stagiaire a encore un compte admin actif.
⚠️ Risques – L’ennemi qu’on ne veut pas voir
- Identifier, évaluer, prioriser.
- Ne pas confondre “risque” et “danger” : le danger existe, mais le risque c’est la probabilité que ça vous tombe dessus et l’impact si ça arrive.
- Exemple concret : stocker les données clients en clair sur un disque USB oublié dans un taxi.
- Une bonne gestion des risques, c’est prévoir avant de pleurer, pas après.
📜 Conformité – Le garde-fou réglementaire
- Respecter les lois, normes, et engagements contractuels.
- Ça ne se résume pas à “cocher des cases” pour faire plaisir à l’auditeur.
- Exemple concret : RGPD, ISO 27001, NIS2, PCI-DSS.
- Sans conformité, vous risquez des amendes, la perte de vos certifications, et un joli bad buzz LinkedIn.
💡 Résumé express pour le COMEX pressé :
La GRC, c’est comme une voiture :
- La gouvernance = le volant et le GPS,
- Les risques = les obstacles sur la route,
- La conformité = le code de la route et les radars.
En ignorer un seul, c’est finir dans le décor… ou au tribunal.
🎯 À quoi ça sert (et pourquoi c’est vital)
La GRC, ce n’est pas un gadget pour services qualité en mal de tableaux Excel.
C’est le filet de sécurité qui empêche votre entreprise de se transformer en cas d’école dans une conférence cybersécurité… mais du mauvais côté de la présentation.
💼 Protéger votre business (et vos nerfs)
- Objectif principal : éviter que les crises ne vous coûtent plus cher que leur prévention.
- Exemple : une fuite de données clients peut coûter des millions (amendes + perte de confiance + opérations de communication pour rattraper la casse).
- Sans GRC, vous jouez à la roulette russe avec un barillet bien chargé.
🔒 Préserver la confiance des clients et partenaires
- Vos clients et fournisseurs veulent travailler avec une entreprise fiable et prévisible.
- Une boîte qui applique une GRC solide envoie un message clair : “Vos données et votre business sont entre de bonnes mains.”
- Exemple : dans les appels d’offres, la capacité à prouver votre conformité peut faire la différence entre décrocher le contrat… ou finir en deuxième position (celle qui ne rapporte rien).
🚨 Limiter les dégâts en cas d’incident
- La GRC n’empêche pas tous les accidents, mais elle réduit drastiquement leur impact.
- Exemple : si un ransomware frappe, une entreprise avec un cadre GRC saura :
- Qui décide de couper quoi,
- Comment alerter le CERT et les autorités,
- Quelles sauvegardes restaurer.
- Une entreprise sans GRC ? C’est le chaos, les décisions à chaud, et la communication paniquée.
📈 Soutenir la croissance
- Une GRC bien rodée permet d’anticiper et accompagner l’évolution de l’entreprise.
- L’ouverture d’un nouveau marché, l’intégration d’un partenaire, ou un projet cloud se font plus sereinement quand tout le monde connaît ses rôles et obligations.
- Bref : la GRC, c’est l’anti-frein à main, à condition de l’intégrer intelligemment.
💡 Punchline SecuSlice :
“Sans GRC, vous pouvez croître… mais aussi vous crasher beaucoup plus vite.”
⚙️ Comment ça fonctionne : Parties prenantes & cadre
La GRC, ce n’est pas “un service à part” qui vit dans sa tour d’ivoire en envoyant des procédures par mail.
C’est un jeu d’équipe où chaque acteur a son rôle… et où un seul joueur distrait peut faire perdre la partie.
👨💼 COMEX & CODIR – Les sponsors (ou pas…)
- Rôle : donner l’impulsion, valider la stratégie, libérer le budget.
- Quand ils s’impliquent, la GRC avance.
- Quand ils s’en fichent… la GRC reste un document PDF oublié dans SharePoint.
- Exemple concret : une direction qui valide la mise en place du MFA partout, même si “ça fait râler les commerciaux”.
💻 DSI – Les architectes
- Rôle : intégrer la GRC dans l’infrastructure IT, gérer les accès, appliquer les politiques.
- Exemple : déploiement d’un IAM pour gérer les comptes, au lieu de laisser chaque service créer ses propres logins “admin/admin123”.
🛡 RSSI – Les gardiens du temple
- Rôle : identifier les risques, définir les politiques de sécurité, surveiller les incidents.
- Exemple : mise en place d’un SIEM pour détecter les comportements suspects, et alerter avant que ça ne devienne un incident majeur.
🏭 Métiers & opérationnels – Les joueurs de terrain
- Rôle : appliquer les processus au quotidien et signaler les anomalies.
- Exemple : un employé qui signale un mail de phishing au lieu de cliquer “parce que ça avait l’air urgent”.
⚖️ Juridique & conformité – Les traducteurs
- Rôle : interpréter les lois, normes et contrats pour les rendre applicables dans l’entreprise.
- Exemple : adapter le RGPD à vos pratiques internes, plutôt que de juste copier-coller des modèles trouvés sur Google.
🔗 Partenaires & prestataires – Les maillons externes
- Rôle : respecter vos exigences de sécurité et conformité.
- Exemple : imposer à votre fournisseur cloud de vous fournir des rapports d’audit réguliers et un plan de réponse aux incidents.
📐 Le cadre GRC : la colonne vertébrale
- Normes et référentiels : ISO 27001, NIS2, RGPD, PCI-DSS, SOX, HIPAA (selon le secteur).
- Cycle type :
- Identifier les risques et obligations,
- Évaluer leur impact et probabilité,
- Traiter avec des mesures adaptées,
- Surveiller & améliorer en continu.
💡 Astuce SecuSlice :
“Si une seule partie prenante n’est pas embarquée, la GRC devient un gruyère… et dans un gruyère, c’est toujours les trous qui font parler d’eux.” 🧀
🛠 Mettre en place la GRC – Du plan d’action au réflexe quotidien
Mettre en place la GRC, ce n’est pas coller un tableau de bord coloré dans un rapport annuel et se féliciter.
C’est un chantier transversal, parfois douloureux au début, mais qui sauve des millions à long terme.
1️⃣ Cartographier les risques 🎯
- Identifier les menaces internes et externes, les vulnérabilités, et les impacts possibles.
- Exemple concret : cartographier les flux d’accès aux données clients, du CRM au support, en passant par le cloud.
- Erreur classique : oublier les prestataires externes… qui deviennent parfois la porte d’entrée préférée des attaquants.
2️⃣ Inventorier les obligations 📜
- Normes, lois, réglementations sectorielles, engagements contractuels.
- Exemple : RGPD pour les données personnelles, PCI-DSS pour les paiements, NIS2 pour les opérateurs critiques.
- Erreur classique : ne pas mettre à jour la liste, et découvrir après un audit qu’une nouvelle norme s’applique depuis… 18 mois.
3️⃣ Définir les rôles et responsabilités (RACI) 🧩
- Qui est Responsable, qui est Approbateur, qui est Consulté, qui est Informé.
- Exemple : pour la gestion des incidents, le RSSI pilote, le DSI valide, les métiers sont consultés, la com interne est informée.
- Erreur classique : tout le monde pense que c’est “l’autre” qui doit agir… jusqu’à ce que personne ne le fasse.
4️⃣ Documenter les processus 📚
- Procédures claires et accessibles, pas des PDF planqués sur un SharePoint introuvable.
- Exemple : procédure pas-à-pas pour l’ouverture d’un compte admin ou la gestion d’une violation de données.
- Erreur classique : écrire un manuel complet que personne ne lit, au lieu de créer des guides concis et utilisables en situation réelle.
5️⃣ Choisir et déployer les outils adaptés 🖥
- IAM pour la gestion des identités, SIEM pour la supervision, solutions de suivi d’actions correctives, etc.
- Exemple : un outil de ticketing qui intègre le suivi des risques et des actions liées à la conformité.
- Erreur classique : empiler les outils sans intégration… et passer plus de temps à jongler entre les dashboards qu’à sécuriser réellement.
6️⃣ Former et sensibiliser 📢
- Formation continue, ateliers pratiques, simulations d’incidents.
- Exemple : exercice de phishing interne avec débriefing pour comprendre les erreurs.
- Erreur classique : croire qu’un e-learning annuel de 15 minutes suffira à changer les habitudes.
7️⃣ Piloter avec des indicateurs utiles 📊
- Moins de KPI, mais plus pertinents.
- Exemple : temps moyen de détection d’un incident, taux de conformité aux audits internes.
- Erreur classique : suivre 50 indicateurs dont 45 ne servent qu’à remplir les slides.
💡 Astuce SecuSlice :
“La GRC n’est pas un sprint mais un marathon… avec des obstacles, des spectateurs sceptiques, et parfois des gens qui essaient de vous faire trébucher.” 🏃♂️💥
📈 Le modèle de capacité GRC – Apprendre / Aligner / Exécuter / Examiner
La GRC n’est pas une belle statue qu’on pose au milieu du hall d’entrée pour impressionner les visiteurs.
C’est un cycle vivant qui évolue avec votre entreprise, vos risques, et… vos erreurs passées (parce que oui, vous allez en faire).
🧠 1. Apprendre – Comprendre avant d’agir
- But : savoir dans quel terrain de jeu vous évoluez.
- Comprendre vos obligations légales, vos risques métiers, votre environnement IT et vos points faibles.
- Exemple concret : un hôpital qui identifie que ses risques majeurs ne sont pas seulement techniques (ransomware) mais aussi organisationnels (accès aux dossiers patients en clair).
- Erreur classique : croire que “tout le monde sait déjà” et se lancer sans état des lieux… c’est comme démarrer un road trip sans carte ni GPS.
📏 2. Aligner – Faire coïncider la sécurité, la conformité et le business
- But : que les objectifs GRC soutiennent la stratégie globale, au lieu de la freiner.
- Exemple concret : une entreprise e-commerce qui aligne ses contrôles anti-fraude avec sa stratégie de croissance à l’international, pour éviter des blocages réglementaires pays par pays.
- Erreur classique : appliquer des règles ISO comme un dogme sans tenir compte du terrain… et se retrouver avec des équipes qui contournent le système pour travailler “plus vite”.
⚙️ 3. Exécuter – Mettre en œuvre pour de vrai
- But : déployer les processus, outils et formations décidés.
- Cela inclut le monitoring, la gestion des incidents, la mise à jour des procédures.
- Exemple concret : déploiement du MFA sur tous les accès distants, accompagné d’un support utilisateur efficace pour éviter le blocage des équipes.
- Erreur classique : croire que “mettre en place” = “envoyer un mail d’annonce” et passer à autre chose.
🔍 4. Examiner – Mesurer, corriger, améliorer
- But : auditer régulièrement, tirer les leçons des incidents, améliorer en continu.
- Exemple concret : après un audit interne qui révèle des failles dans la gestion des mots de passe, l’entreprise met en place un gestionnaire centralisé et renforce la politique de rotation.
- Erreur classique : traiter l’audit comme une punition au lieu d’une opportunité d’évolution.
📌 Résumé visuel :
Apprendre 🧠 → Aligner 📏 → Exécuter ⚙️ → Examiner 🔍 → Retour à Apprendre… et le cycle continue.
💡 Astuce SecuSlice :
“Si vous sautez une étape, c’est comme monter un meuble IKEA en oubliant une planche : ça tient un moment, puis ça s’écroule.” 🪵🪛
🧰 Les outils courants pour la GRC – Votre arsenal de défense et de contrôle
La GRC sans outils, c’est comme un pompier sans tuyau : il peut courir vers l’incendie, mais il ne va pas éteindre grand-chose.
Voici le trio incontournable qui transforme une GRC “théorique” en une machine bien huilée… et respectée.
1️⃣ IAM – Identity & Access Management 👤🔑
Qu’est-ce que c’est ?
Un système qui gère qui a accès à quoi, quand, et comment dans votre organisation.
À quoi ça sert ?
- Garantir que seuls les bons utilisateurs accèdent aux bonnes ressources.
- Automatiser la création, la modification et la suppression des comptes (exit les comptes zombies de stagiaires 2017).
- Appliquer des politiques d’authentification robustes (MFA, rotation des mots de passe, etc.).
Comment ça marche ?
- Centralisation : une seule plateforme pour gérer tous les comptes, locaux et cloud.
- Règles : les accès sont attribués selon le rôle (principe du moindre privilège).
- Traçabilité : tout est journalisé pour prouver qui a fait quoi et quand.
💡 Argument COMEX :
“Chaque compte inutilisé est une porte ouverte. L’IAM, c’est votre serrurier numérique 24/7.”
2️⃣ SIEM – Security Information & Event Management 🖥📊
Qu’est-ce que c’est ?
Une plateforme qui collecte, analyse et corrèle tous les événements de sécurité de vos systèmes pour détecter rapidement les menaces.
À quoi ça sert ?
- Voir en temps réel les anomalies (tentatives d’intrusion, mouvements suspects de données, connexions hors norme).
- Centraliser les logs pour les audits et enquêtes.
- Gagner un temps précieux lors des incidents (détection + réponse).
Comment ça marche ?
- Collecte : récupère les logs de serveurs, applications, firewalls, antivirus, etc.
- Analyse : utilise des règles ou de l’IA pour repérer les comportements anormaux.
- Alertes : notifie l’équipe sécurité dès qu’un risque est identifié.
💡 Argument COMEX :
“Sans SIEM, c’est comme avoir 300 caméras de surveillance… mais aucun écran pour les regarder.”
3️⃣ Outils d’audit et de reporting 📑📈
Qu’est-ce que c’est ?
Des solutions pour vérifier la conformité, tester la sécurité, et prouver vos résultats aux autorités, clients et auditeurs.
À quoi ça sert ?
- Identifier les écarts entre vos pratiques et vos obligations réglementaires.
- Fournir des preuves concrètes lors des audits (interne, externe, réglementaire).
- Suivre les plans d’actions correctives et mesurer l’avancement.
Comment ça marche ?
- Scans réguliers : sécurité, conformité, configuration.
- Rapports clairs : lisibles pour les équipes techniques et les décideurs.
- Suivi : relie chaque non-conformité à une action et un responsable.
💡 Argument COMEX :
“L’audit, c’est l’IRM de votre entreprise : parfois, ça pique, mais ça sauve la vie.”
⚠️ Bonus : Ne pas tomber dans le piège du “syndrome de la console vide”
- Acheter un SIEM ou un IAM ne sert à rien si personne ne les configure, ne les surveille ou ne les intègre aux processus.
- Les outils doivent être connectés entre eux pour fournir une vue globale.
- Les indicateurs doivent parler aussi bien aux techniciens qu’aux dirigeants.
💡 Astuce SecuSlice :
“Un outil de GRC non utilisé, c’est comme un tapis de course acheté en janvier : cher, encombrant, et couvert de poussière en juin.” 🏃♂️🕸
🛑 Les défis (et excuses) qui sabotent la GRC
Mettre en place une GRC efficace, c’est un peu comme essayer de faire arrêter de fumer un comité de direction :
tout le monde est d’accord “en théorie”, mais quand il faut changer les habitudes… ça coince.
🙄 1. La résistance au changement
- “On a toujours fait comme ça, pourquoi changer ?”
- Certains services voient la GRC comme un frein à leur productivité, ou pire, une intrusion dans leur façon de travailler.
- Exemple concret : une équipe commerciale qui refuse le MFA “parce que ça ralentit la connexion en clientèle”… et qui ouvre une brèche béante dans la sécurité.
💸 2. Le budget, éternel coupable
- “Oui, mais cette année, on doit être prudents sur les dépenses…”
- La GRC est souvent perçue comme un centre de coût plutôt qu’un investissement.
- Exemple concret : refuser un outil IAM à 50k€… et perdre 500k€ après un incident dû à un compte orphelin.
🧩 3. Le manque de sponsor au COMEX
- Sans un soutien clair et public d’un membre influent du comité de direction, la GRC reste un projet IT “optionnel”.
- Exemple concret : quand le RSSI propose un budget et que personne ne le défend en comité budgétaire… résultat : plan reporté, risques conservés.
🌀 4. La complexité réglementaire
- Les normes et lois s’empilent, se contredisent parfois, et évoluent en permanence.
- Exemple concret : une entreprise opérant en Europe et aux États-Unis jongle entre RGPD, NIS2, SOX et PCI-DSS, avec des obligations différentes sur le même processus.
🔗 5. Les dépendances internes
- Une bonne GRC exige la coopération entre tous les services… et certains fonctionnent encore en silos.
- Exemple concret : le service juridique qui prépare un contrat sans consulter l’IT sur les clauses de sécurité, créant des obligations impossibles à tenir.
🎭 6. Le risque de GRC cosmétique
- Les procédures sont écrites… mais jamais appliquées.
- Exemple concret : afficher fièrement un plan PRA/PCA lors d’un audit, alors qu’aucun test n’a été réalisé depuis trois ans.
💡 Astuce SecuSlice :
“La GRC n’échoue pas faute de savoir-faire… mais faute de vouloir-faire.”
🚀 Stratégie efficace – Faire fonctionner la GRC pour de vrai
Une GRC efficace, ce n’est pas une fois par an pour “cocher la case audit”.
C’est un muscle organisationnel qui se renforce tous les jours, et qui ne sert pas qu’à éviter les catastrophes : il peut devenir un atout compétitif.
🎯 1. Engagement total de la direction
- La GRC doit être portée par le haut : COMEX, CODIR, managers.
- Message clair : ce n’est pas “un projet du service IT”, c’est une politique d’entreprise.
- Exemple concret : un DG qui parle de sécurité et conformité dans ses réunions stratégiques en même temps que du chiffre d’affaires.
💡 Levier : nommer un sponsor exécutif visible et impliqué (pas juste sur l’organigramme).
🤝 2. Alliance top-down et bottom-up
- Top-down : la direction fixe les objectifs et fournit les moyens.
- Bottom-up : les équipes terrain font remonter les réalités et contraintes.
- Exemple concret : un workflow MFA co-construit entre IT et équipes commerciales pour ne pas bloquer les ventes.
💡 Levier : créer un comité GRC multi-métiers qui se réunit régulièrement (pas juste après un incident).
📚 3. Sensibilisation et formation continue
- Pas de GRC efficace sans culture interne.
- Exemple concret : formations courtes et régulières (20 min max), exercices de simulation d’incident, et communication interne claire.
💡 Levier : intégrer la GRC dans l’onboarding de chaque nouvel arrivant.
⚙️ 4. Intégration dans la gestion de projet
- Chaque projet doit inclure un volet GRC dès sa conception.
- Exemple concret : un projet cloud qui prévoit dès le départ la gestion des droits d’accès et la localisation des données.
💡 Levier : imposer une checklist GRC obligatoire pour tout nouveau projet ou fournisseur.
📊 5. Mesurer ce qui compte (et pas tout ce qui bouge)
- Quelques KPI bien choisis valent mieux qu’un tableau de bord de 50 indicateurs inutiles.
- Exemple concret : temps moyen de détection d’incident, taux de clôture des actions d’audit, conformité aux politiques d’accès.
💡 Levier : présenter les KPI en langage business (“% de réduction du risque financier”) plutôt qu’en jargon technique.
🔄 6. Amélioration continue
- La GRC est un cycle : on apprend, on ajuste, on renforce.
- Exemple concret : après un exercice de crise, corriger immédiatement les points faibles identifiés.
💡 Levier : prévoir un budget annuel dédié à l’évolution des process et outils GRC, pas juste à leur maintien.
📌 Conclusion SecuSlice :
“La GRC efficace, ce n’est pas juste éviter les mauvaises surprises :
c’est créer une entreprise plus résiliente, plus crédible… et moins susceptible de passer dans le JT de 20h pour de mauvaises raisons.” 📺💥
🧰 Solutions pour mener à bien la mise en place, la gestion au quotidien et la gestion de crise en GRC
1️⃣ Mise en place de la GRC – Les fondations
Objectif : cadrer, structurer, documenter.
- Gestion des identités et des accès (IAM)
- Okta, Azure AD, One Identity, ForgeRock
- Centraliser les comptes et appliquer le principe du moindre privilège.
- Cartographie et gestion des risques
- RiskWatch, Resolver, RSA Archer, ServiceNow GRC
- Identifier et évaluer les risques métier et IT.
- Gestion documentaire et référentiels
- Confluence, SharePoint, Notion Enterprise
- Stocker et maintenir à jour politiques, procédures et guides GRC.
- Gestion des politiques de sécurité
- ISMS.online, DocRead, PowerDMS
- Diffuser et suivre la bonne application des règles.
2️⃣ Gestion quotidienne – Surveillance et pilotage
Objectif : détecter, corriger, prouver.
- Surveillance des événements de sécurité (SIEM)
- Splunk Enterprise Security, IBM QRadar, LogRhythm, Elastic SIEM
- Centraliser les logs, analyser en temps réel, détecter les anomalies.
- Gestion des vulnérabilités
- Qualys, Tenable.io, Rapid7 InsightVM
- Scanner, prioriser et corriger les failles.
- Gestion des audits et conformité
- Vanta, Drata, LogicGate
- Automatiser le suivi des audits internes et externes.
- Tableaux de bord & reporting GRC
- Power BI, Tableau, Kibana
- Rendre lisibles les KPI sécurité pour COMEX et opérationnels.
3️⃣ Gestion de crise – Réagir vite et bien
Objectif : limiter l’impact, coordonner la réponse, restaurer l’activité.
- Orchestration de la réponse aux incidents (SOAR)
- Cortex XSOAR (Palo Alto), Splunk SOAR, Swimlane
- Automatiser certaines réponses et orchestrer les actions.
- Communication et coordination de crise
- Microsoft Teams avec Bridge de crise, xMatters, Everbridge
- Canaux sécurisés pour coordonner les décisions et actions.
- Gestion des sauvegardes et restauration
- Veeam, Rubrik, Cohesity
- Assurer un PRA/PCA fonctionnel et testé.
- Simulation et entraînement à la crise
- Immersive Labs, Cyberbit, RangeForce
- Former les équipes à réagir à un incident en conditions réalistes.
💡 Astuce SecuSlice :
“La meilleure GRC, c’est celle qui est testée régulièrement. Un plan PRA qui reste dans un tiroir, c’est juste du papier cher.”
Solutions GRC – Mise en place, gestion quotidienne et gestion de crise
Catégorie | Exemples de solutions | Fonctionnalités clés | Type d’entreprise |
IAM – Gestion des identités et accès | Okta, Azure AD, One Identity, ForgeRock | Centralisation des comptes, MFA, rôles et privilèges | PME → Grandes entreprises |
Gestion des risques | RiskWatch, Resolver, RSA Archer, ServiceNow GRC | Cartographie, évaluation et suivi des risques | ETI → Grandes entreprises |
Gestion documentaire | Confluence, SharePoint, Notion Enterprise | Stockage, partage et mise à jour des politiques/procédures | PME → Grandes entreprises |
Gestion des politiques | ISMS.online, DocRead, PowerDMS | Diffusion et suivi des politiques de sécurité | PME → Grandes entreprises |
SIEM – Surveillance de la sécurité | Splunk ES, IBM QRadar, LogRhythm, Elastic SIEM | Centralisation des logs, détection des anomalies | ETI → Grandes entreprises |
Gestion des vulnérabilités | Qualys, Tenable.io, Rapid7 InsightVM | Scan, priorisation et correction des failles | PME → Grandes entreprises |
Gestion des audits & conformité | Vanta, Drata, LogicGate | Suivi automatisé des audits et rapports de conformité | PME → Grandes entreprises |
Reporting & KPI GRC | Power BI, Tableau, Kibana | Visualisation des indicateurs de sécurité | PME → Grandes entreprises |
SOAR – Réponse aux incidents | Cortex XSOAR, Splunk SOAR, Swimlane | Automatisation et orchestration des réponses | ETI → Grandes entreprises |
Communication de crise | MS Teams (Bridge), xMatters, Everbridge | Coordination et communication sécurisée | PME → Grandes entreprises |
Sauvegarde & PRA/PCA | Veeam, Rubrik, Cohesity | Sauvegarde, restauration et reprise après sinistre | PME → Grandes entreprises |
Formation & simulation de crise | Immersive Labs, Cyberbit, RangeForce | Entraînement des équipes à la gestion de crise | ETI → Grandes entreprises |