⚓️ DSI seul à la barre : survivre sans RSSI sans couler la cybersécurité 🔐

1️⃣ Le quotidien du DSI sans RSSI : la tempête numérique

Il est 8h30. ☕️
Tu viens à peine d’ouvrir ton PC que ton smartphone vibre déjà. « Où est le DSI !!!! »

  • ⚠️ Alerte critique EDR : « activité suspecte sur le serveur Exchange ».
  • 📧 Mail du DG : « On est bien conforme NIS2, n’est-ce pas ? »
  • 💥 Ticket support : « Internet est down pour tout le service commercial ! »

Pas de café. Pas de souffle. Tu es DSI, et surtout seul à bord.
Pas de RSSI pour partager le stress, pas de relais pour absorber la charge.

Ton cerveau tourne à 200 km/h :

  • “Je lance l’investigation sur l’EDR ou je relance le VPN ?”
  • “Et si on n’est pas conforme NIS2, je dis quoi au DG ?”
  • “Est-ce que j’aurai le temps de finir la migration CRM avant la fin du trimestre ?”

Bienvenue dans la vie du DSI sans filet, ce capitaine du SI qui rame dans une mer agitée en espérant que le prochain orage ne sera pas celui de trop.
Pendant que les métiers attendent l’innovation et la performance numérique, toi, tu joues au pompier du digital.

Et comme tout pompier sans caserne, tu es condamné à courir après les flammes… jusqu’à ce qu’elles t’encerclent. 🔥


🔥 2️⃣ Quand le DSI devient pompier malgré lui

Le rôle naturel d’un DSI moderne, c’est celui d’un architecte du numérique :

  • 🧭 Tracer la route : aligner le SI sur la stratégie de l’entreprise,
  • 🚀 Propulser l’innovation : déployer de nouveaux outils, moderniser l’infrastructure,
  • 📊 Piloter la performance IT : disponibilité, coûts, ROI des projets.

Mais quand il hérite de la cybersécurité sans RSSI, son quotidien bascule dans un mode pompier permanent :

  • 🏛 Gouvernance sécurité : il doit gérer la conformité RGPD, NIS2, ISO 27001… alors qu’il n’a pas le temps de respirer.
  • 🕵️‍♂️ Gestion des incidents : du phishing au ransomware, chaque alerte devient sa priorité absolue.
  • 📢 Sensibilisation utilisateurs : en bonus, c’est lui qui doit faire la morale aux équipes métiers sur les mots de passe et le phishing.

Pendant ce temps, les projets stratégiques stagnent.
La migration cloud ? Reportée.
L’ERP obsolète ? Encore six mois de survie.
Le PRA ? Un vœu pieux dans un Excel qui prend la poussière.

Le DSI finit par vivre dans un cycle infernal :

  1. 🔥 Un incident survient, il joue au pompier,
  2. ⏳ Les projets business prennent du retard,
  3. 😓 La fatigue s’accumule, la vigilance baisse,
  4. 💣 L’incident suivant frappe plus fort.

C’est la spirale de l’isolement numérique : l’entreprise croit être protégée “parce que le DSI gère”, alors qu’en réalité, elle a juste un super-héros épuisé qui tente de retenir les murs avec ses bras.

💡 Spoiler : même les super-héros finissent par tomber du ciel quand ils volent seuls trop longtemps.


⚠️ 3️⃣ Les risques pour l’entreprise

Confier la cybersécurité entièrement au DSI, c’est comme laisser un seul pompier protéger une ville entière. Tant qu’il ne dort pas et qu’il court partout, ça va. Le jour où il tombe, tout s’effondre.

Dans la vraie vie, ça donne quoi ?

  • 🚨 Une sécurité 100 % réactive
    Les failles sont corrigées uniquement quand elles brûlent.
    Exemple : une vulnérabilité sur un serveur exposé. Le DSI prévoit de patcher “quand il aura deux heures”. Le lendemain, une alerte de scan externe indique que des bots testent déjà la faille. Et si le timing joue contre lui, la brèche est ouverte.
  • 🏴‍☠️ Une gouvernance inexistante
    Sans RSSI, pas de suivi structuré :
    • Les audits RGPD ou NIS2 sont subis,
    • Les tableaux de bord de risques sont absents,
    • La direction croit être protégée… jusqu’au jour où un auditeur externe l’informe du contraire.
  • 🧨 Une dépendance humaine critique
    Tout repose sur une seule personne.
    Maladie, vacances ou départ… et soudain : « Qui a les accès aux firewalls ? »
    « Qui sait comment répondre à l’attaque ? »
    …silence.

📊 Le mur de la réalité

🛑 Risque clé💣 Conséquence immédiate📌 Exemple concret
Patch oubliéRansomware / interruption du SIServeur Exchange bloqué 5 jours
Conformité ignoréeAmende RGPD / image dégradée4% du CA : plus violent qu’un DDoS
DSI seul = SPoF humainBlackout à la moindre absenceVacances du DSI = 2 semaines de panique

Ce tableau, tout RSSI te le confirmera : c’est du vécu.
Et souvent, la direction ne prend conscience de ce risque qu’après la première grosse alerte.

💡 Petit rappel cruel : un ransomware ne prévient pas avant de frapper. Et il n’attend pas que le DSI ait fini son PowerPoint pour le CODIR.


🛟 4️⃣ Les solutions pour ne pas sombrer

Bonne nouvelle : il est possible de sauver le DSI avant qu’il ne devienne un naufragé numérique.
La clé ? Structurer la cybersécurité, même avec des moyens limités.
Voici comment garder la tête hors de l’eau. 🌊


1️⃣ Miser sur un RSSI externalisé ou mutualisé

💡 Solution préférée des PME qui n’ont ni le budget ni le volume pour un RSSI interne.

  • Principe : un expert extérieur prend en charge la stratégie cyber et la gouvernance sécurité, à raison de quelques jours par mois ; en général 2 à 3.
  • Bénéfices immédiats :
    • 🎯 Définition claire des priorités et du plan d’action,
    • 📊 Pilotage des audits et conformité (RGPD, NIS2, ISO 27001…),
    • ⏱ Soulagement du DSI qui peut se concentrer sur l’IT et les projets business.

💬 Exemple vécu : Dans une PME industrielle de 250 salariés, un RSSI externalisé 3 jours/mois a permis d’obtenir un PRA formalisé en 6 mois et d’éviter une amende RGPD en audit.
Investissement annuel : 24 k€ – retour sur sérénité immédiat.


2️⃣ Déléguer en interne avec un “correspondant sécurité”

Si l’externalisation n’est pas possible, on peut structurer la sécurité en interne :

  • 👨‍💻 Former un admin système ou un chef de projet IT à la sécurité opérationnelle,
  • 🔧 Lui confier la gestion des patchs, le durcissement des serveurs et l’analyse des alertes de premier niveau,
  • 📢 L’inclure dans un mini-comité sécurité pour suivre incidents et actions.

C’est une approche transitoire, mais elle permet déjà de ne plus être seul. Mais attention tu n’as pas encore un RSSI, juste une personne en réaction.


3️⃣ Instaurer une gouvernance même minimale

Pas besoin d’une armée pour mettre de l’ordre dans la cyber :

  • 🗓 Organiser un comité sécurité trimestriel (avec DG ou DAF),
  • 📈 Tenir un tableau de bord risques & incidents, même basique,
  • 🧠 Lancer un plan de sensibilisation utilisateurs (phishing, mots de passe, Shadow IT…),
  • 🔄 Documenter un mini-PRA/PCA pour anticiper le jour où ça casse.

🎯 Objectif : rendre visible le risque et impliquer la direction.
Parce qu’un risque qui n’est pas remonté au COMEX n’existe… que dans la tête du DSI.


Avec ces trois leviers, même une petite structure peut :

  • 🤝 Sortir le DSI de son isolement,
  • 🔒 Renforcer sa posture sécurité,
  • Réduire le risque de catastrophe tout en gagnant du temps pour les projets stratégiques.

4️⃣ Le RSSI : bien plus qu’un pompier

Trop souvent, on réduit le RSSI à un extincteur humain :

« Il s’occupe du firewall et des mots de passe, non ? »

Faux.
Le Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information n’est pas celui qui passe ses journées à éteindre des incendies numériques.
C’est l’architecte de la sécurité de l’entreprise.


🎯 Son rôle est stratégique :

  • 🏛 Piloter la gouvernance SSI : définir les règles, politiques et procédures de sécurité,
  • 📊 Superviser la conformité : RGPD, NIS2, ISO 27001, exigences clients,
  • 🕵️‍♂️ Gérer le risque cyber : cartographie des menaces, suivi des plans d’action,
  • 🧠 Sensibiliser et former les collaborateurs pour limiter le facteur humain,
  • 🤝 Travailler main dans la main avec le DSI pour intégrer la sécurité dans les projets.

🔧 Ses actions concrètes au quotidien :

  • Mise en place des PRA/PCA et plans de remédiation,
  • Analyses de risques et suivi des vulnérabilités,
  • Pilotage des audits internes et externes,
  • Planification des exercices de crise (phishing, ransomware, coupure SI),
  • Reporting au COMEX pour que la cyber devienne un sujet business, pas juste IT.

💡 En résumé :

Le RSSI conçoit la sécurité, le DSI la met en œuvre.
Sans ce duo, l’entreprise avance avec un seul bras… et il est déjà fatigué.


💰 5️⃣ Budget : le nerf de la guerre

Soyons clairs : sans budget, la cybersécurité est une légende PowerPoint.
Les belles intentions, les slides sur NIS2 et les mots “PRA/PCA” ne protègent pas un SI quand un ransomware frappe.


🏦 Le coût de l’inaction

Un DSI seul, sans RSSI ni moyens dédiés, c’est un pari dangereux :

  • 🔥 Ransomware : 100 000 € à 1 M€ de pertes (interruption + remédiation + réputation),
  • 🏴‍☠️ Amende RGPD : jusqu’à 4 % du CA, sans compter la mauvaise presse,
  • Retards stratégiques : un DSI pompier ne livre plus ses projets, et l’entreprise perd en compétitivité.

💡 Traduction : ne pas investir en cyber, c’est jouer à la roulette russe avec la trésorerie.


📈 Investir intelligemment : le minimum vital

Pour une PME :

  1. RSSI externalisé / temps partiel
    • 💼 15 à 30 k€/an pour quelques jours par mois (2 à 3) ,
    • 🎯 ROI immédiat : gouvernance, audits, plan d’action,
    • ⚠️ Ceci n’est pas un équivalent temps plein.
  2. RSSI interne / temps plein
    • 💼 70 à 100 k€/an selon le marché et l’expérience,
    • Nécessaire pour les structures où la cyber devient critique à temps plein (ETI, groupes).
  3. Outils essentiels et gouvernance minimale
    • 🛡 EDR et supervision,
    • 💾 Sauvegardes déportées et testées,
    • 📊 Tableau de bord risques & incidents + sensibilisation (2 à 5 k€/an).

💬 L’argument COMEX qui fait mouche

« Un ransomware coûte entre 100 000 € et 1 M€.
Un RSSI externalisé partiel coûte 30 000 € par an.
Un RSSI interne complet, 3 fois plus… mais combien coûte une entreprise à l’arrêt ? »

Même un DAF ou un DRH comprend le ROI quand on le met en regard du risque réel.
Et ce discours évite l’illusion dangereuse : non, un RSSI complet ne coûte pas 30 k€, ce tarif ne concerne que un appui partiel ou externalisé. En plus il aura d’autres clients et ne pourra pas répondre à toutes les questions toutes les 5 minutes. son action sera cadrée et encadrée. Si tu as besoin de lui toutes les 5 minutes, embauche le, et monte une équipe.


🚀 6️⃣ Conclusion : ne restez pas le héros solitaire ⚓️

Un DSI performant, ce n’est pas un pompier épuisé qui court d’alerte en alerte.
C’est un stratège numérique, capable de :

  • 🧭 Tracer la route IT pour l’entreprise,
  • 🏛 Piloter les projets qui font avancer le business,
  • 🔒 S’assurer que la cyber est maîtrisée, sans sacrifier ses nuits et sa santé mentale.

Mais pour ça, il lui faut un relais.
Sans RSSI – interne ou externalisé – le DSI n’est qu’un héros solitaire qui finit par s’épuiser.
Avec un RSSI partiel ou temps plein, il retrouve son rôle d’architecte, et l’entreprise gagne en sécurité et en performance.


💡 Morale SecuSlice :

Un DSI seul à la barre n’est pas un capitaine.
C’est un naufragé qui tient encore son gouvernail.
Offrez-lui un RSSI, et vous avez un vrai équipage.
⚓️


🎯 Message final pour le COMEX :

  • La cyber ne se gère pas en mode solo,
  • L’investissement dans un RSSI (même partiel) coûte toujours moins cher qu’un arrêt total,
  • Et un DSI libéré de la casquette pompier, c’est un DSI qui fait gagner de l’argent à l’entreprise.
⚓️ DSI seul à la barre : survivre sans RSSI sans couler la cybersécurité 🔐
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🖋️ Publié sur SecuSlice.com

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