đ§ 1. Lean, Six Sigma : deux mĂ©thodes quâon croit industrielles (et câest vrai)⊠mais pas que !
Quand on entend Lean Six Sigma (Lean et/ou Six Sigma), beaucoup pensent dâabord Ă des chaĂźnes de montage, des casques jaunes et des boĂźtes Ă outils rangĂ©es au millimĂštre. Bref, un monde de production pure et dure. Et ce nâest pas faux : ces mĂ©thodes sont nĂ©es dans les usines (Toyota pour le Lean, Motorola pour le Six Sigma).
Mais voici le twist : ces approches sâappliquent parfaitement aux services IT, et notamment Ă un domaine souvent malmenĂ© â le support utilisateur.
âïž Lean : « Et si on arrĂȘtait de perdre du temps pour rien ? »
Le Lean, câest avant tout une mĂ©thode pour supprimer les gaspillages dans un processus. Pas pour accĂ©lĂ©rer les gens, mais pour accĂ©lĂ©rer les flux.
Et dans le monde IT, des flux⊠il y en a partout :
- Des tickets qui attendent dâĂȘtre traitĂ©s đ
- Des mails transfĂ©rĂ©s trois fois avant dâatterrir au bon endroit đ€đ„
- Des relances internes, des escalades, des scripts oubliĂ©sâŠ
Le Lean aide Ă remettre de lâordre lĂ -dedans.
đ Six Sigma : « FiabilitĂ©, stabilitĂ©, zĂ©ro surprise (ou presque) »
De son cÎté, le Six Sigma a pour mission de réduire la variabilité :
- Pourquoi deux tickets identiques nâont-ils pas le mĂȘme temps de rĂ©solution ?
- Pourquoi certains agents trouvent la solution en 2 min et dâautres en 2 heures ?
- Pourquoi certains incidents (coucou Active Directory đ) reviennent en boucle sans quâon comprenne vraiment pourquoi ?
Six Sigma repose sur une dĂ©marche rigoureuse (le fameux DMAIC), mais ne nĂ©cessite pas dâĂȘtre statisticien pour faire le job. Il sâagit dâapprendre Ă mesurer, comprendre, corriger, stabiliser.
đĄ Leur alliance : Lean Six Sigma
Ensemble, Lean + Six Sigma, câest le duo gagnant :
- Lean fluidifie le flux
- Six Sigma en fiabilise le contenu
Et dans lâIT, ça donne un support :
- plus rapide đââïž
- plus fiable đ§°
- et beaucoup moins frustrant (pour lâutilisateur et lâagent) đ
đ„ïž 2. Support IT : un terrain parfait pour tester ces mĂ©thodes
Si le Lean Six Sigma devait choisir une porte dâentrĂ©e dans le monde de lâIT, ce serait sans hĂ©siter celle du support utilisateur.
Pourquoi ? Parce que câest lĂ que les flux sont visibles, les irritants quotidiens palpables, et que les amĂ©liorations ont un impact immĂ©diat sur la qualitĂ© de service⊠et sur la santĂ© mentale des Ă©quipes đ
đ Un flux, câest quoi en support ?
Un flux, ce nâest pas juste une sĂ©rie dâĂ©tapes. Câest un enchaĂźnement dâactions, de dĂ©cisions, de transferts et dâattentes⊠depuis le moment oĂč un utilisateur signale un problĂšme jusquâĂ sa rĂ©solution (ou son abandon dans lâoubli des backlogs Ă©ternels).
Exemple classique :
đŹ Â«Â Je ne peux plus accĂ©der Ă mes fichiers partagĂ©s, ça urge. »
đïž Ticket créé â affectĂ© â rĂ©affectĂ© â diagnostiquĂ© â escaladĂ© â corrigĂ© â fermĂ© â relancĂ© â corrigĂ© (vraiment) â clĂŽturĂ©.
Chaque Ă©tape est un point potentiel de friction, de perte de temps, ou dâerreur. Et câest prĂ©cisĂ©ment ce que Lean Six Sigma aime analyser.
đ§© Des problĂšmes trĂšs Lean, trĂšs Six Sigma
| ProblĂšme courant | SymptĂŽme | Diagnostic |
|---|---|---|
| Ticket traitĂ© 3 jours aprĂšs ouverture | Attente invisible | â±ïž Gaspillage (Lean) |
| Agent de niveau 1 dĂ©borde alors que le niveau 2 joue Ă Tetris | Mauvaise rĂ©partition de charge | đŻ DĂ©sĂ©quilibre (Lean + Sigma) |
| RĂ©solution diffĂ©rente selon lâagent | VariabilitĂ© qualitĂ© | đ InstabilitĂ© (Six Sigma) |
| Utilisateur relance plusieurs fois | Flux non maĂźtrisĂ© | đ Boucle inutile (Lean) |
| Les mĂȘmes bugs AD reviennent chaque semaine | SymptĂŽme rĂ©current | đ Cause racine ignorĂ©e (Sigma) |
đïž Le support, un bon laboratoire Lean Six Sigma
Pourquoi câest un bon terrain de jeu pour amĂ©liorer les choses ?
- Parce que tout est traçable (tickets, délais, réponses)
- Parce que les flux sont récurrents
- Parce quâil y a souvent peu de standardisation rĂ©elle
- Et parce que⊠tout le monde rĂąle (utilisateurs ET support) â donc les irritants sont connus, il suffit de les canaliser đĄ
â ïž Bonus : ne pas confondre « activité » et « valeur »
Un ticket dĂ©placĂ© 4 fois entre groupes techniques nâa rien de « valeur ajoutĂ©e » pour lâutilisateur.
Ce quâil veut, câest rĂ©cupĂ©rer ses accĂšs ou relancer son poste. Point.
đ Le Lean nous force Ă nous poser la question : ce que je fais Ă chaque Ă©tape, est-ce utile pour lâutilisateur ?
đ Le Six Sigma, lui, nous demande : est-ce que je le fais de maniĂšre stable et maĂźtrisĂ©e ?
đ§č 3. Lean appliquĂ© au support IT : on chasse les « TIMWOOD »
Le Lean nous invite Ă partir Ă la chasse⊠pas aux tickets ni aux utilisateurs grincheux, mais aux gaspillages invisibles qui pourrissent lâefficacitĂ© au quotidien.
Ces gaspillages sont regroupĂ©s dans un acronyme bien connu : TIMWOOD. Et oui, ça sonne comme un nom de sĂ©rie B des annĂ©es 80, mais en rĂ©alitĂ© ce sont 7 sources de perte de temps ou dâĂ©nergie que lâon retrouve partout⊠surtout dans le support IT.
đ TIMWOOD en support IT : traduction et cas concrets
| đ§± T | Transport : dĂ©placements inutiles d’informations |
|---|---|
| đ§© Exemple : un ticket transfĂ©rĂ© trois fois entre Ă©quipes car mal catĂ©gorisĂ© Ă lâentrĂ©e. | |
| âĄïž Chaque transfert est une perte de temps, et le ticket nâavance pas. |
| đŠ I | Inventory : files dâattente, backlog, tickets non traitĂ©s |
|---|---|
| đ§© Exemple : 200 tickets en file non priorisĂ©e dans lâoutil, dont certains datent de 3 semaines. | |
| âĄïž Ăa sâentasse, ça dort, ça explose un jour. |
| đș M | Motion : gestes inutiles, clics superflus, doubles saisies |
|---|---|
| đ§© Exemple : copier-coller les infos du mail utilisateur dans le ticket Ă la main⊠alors que lâoutil pourrait le faire automatiquement. |
| ⳠW | Waiting : attente, blocage, délais inutiles |
|---|---|
| đ§© Exemple : attendre la rĂ©ponse dâun autre service (rĂ©seau, infra) pour diagnostiquer un ticket, faute de documentation ou dâaccĂšs. |
| đ O | Overproduction : faire trop, trop tĂŽt, pour rien |
|---|---|
| 𧩠Exemple : documenter un ticket résolu en 2 minutes avec une procédure de 2 pages⊠parce que « il faut bien remplir le champ ». |
| âïž O | Overprocessing : complexitĂ© excessive, redondance |
|---|---|
| 𧩠Exemple : multiples validations managériales pour réinitialiser un mot de passe⊠|
| â D | Defects : erreurs, tickets mal traitĂ©s, rework |
|---|---|
| đ§© Exemple : mauvaise clĂŽture du ticket, problĂšme non rĂ©solu â retour utilisateur â rĂ©ouverture. | |
| âĄïž Double effort, double agacement. |
đŻ RĂ©sultat : une machine qui s’encrasse doucementâŠ
Chacun de ces gaspillages ralentit les flux, aggrave la charge mentale des agents support, et altĂšre lâexpĂ©rience utilisateur.
Mais la bonne nouvelle, câest quâils sont :
- identifiables â
- mesurables đ
- corrigeables đ§
Et câest exactement lĂ que le Lean brille : en faisant apparaĂźtre ces micro-ralentissements comme des opportunitĂ©s dâoptimisation, pas comme des fautes humaines.
đ 4. Six Sigma : pas besoin dâĂȘtre data scientist pour en tirer du bon
Le nom fait un peu peur : Six Sigma. On imagine des matrices, des histogrammes, des rĂ©unions pleines de stats incomprĂ©hensibles… Et pourtant, câest bien plus accessible quâil nây paraĂźt, surtout quand on reste centrĂ© sur lâobjectif principal : rĂ©duire la variabilitĂ© et fiabiliser les processus.
đ§Ș ConcrĂštement, câest quoi la variabilitĂ© dans lâIT ?
Dans le support utilisateur, câest simple :
- Deux tickets identiques, mais deux délais complÚtement différents
- Une solution qui fonctionne lundi⊠mais plus vendredi
- Une procĂ©dure bien documentĂ©e, mais appliquĂ©e de 4 façons diffĂ©rentes selon lâagent
- Des incidents récurrents jamais vraiment analysés
Bref, câest lâincertitude permanente. Et quand lâutilisateur dit « je ne sais jamais si ça va marcher ou pas avec vous », câest exactement ce que Six Sigma veut corriger.
đŻ Le super-pouvoir : le DMAIC
Le Six Sigma repose sur un cycle simple, que mĂȘme ton stagiaire peut retenir : D.M.A.I.C.
Voici la version 100 % support IT :
| Ătape | Ce quâon fait | Exemple dans un incident |
|---|---|---|
| Define | On dĂ©finit le vrai problĂšme | Trop de tickets rĂ©currents sur lâauthentification |
| Measure | On mesure les donnĂ©es rĂ©elles | 43 tickets/mois sur lâAD, 70% non traitĂ©s au niveau 1 |
| Analyze | On cherche les causes racines | Mauvaise conf GPO + manque de documentation |
| Improve | On agit pour corriger durablement | Ajout de script de vérif, formation ciblée |
| Control | On vérifie que ça tient dans le temps | Suivi des tickets, KPIs mensuels, retour terrain |
Ce nâest ni sorcier, ni rĂ©servĂ© aux ingĂ©nieurs process industriels.
Câest juste une façon rigoureuse de traiter les vrais problĂšmes Ă la racine, et Ă©viter les rustines quâon colle Ă la va-vite.
đ„ Focus : les incidents Active Directory
Prenons un cas bien connu de beaucoup de supports IT : les incidents AD.
đ Un ticket typique :
« Je nâarrive plus Ă me connecter, mon compte semble bloquĂ©. »
Ce genre de ticket peut exploser en cascade :
- compte verrouillé par une attaque brute force via VPN
- absence de MFA
- logs dâauthentification non centralisĂ©s
- temps de rĂ©ponse trop long â perte de productivitĂ© â pression sur le support
đŻ Appliquer un DMAIC ici permet de :
- cartographier les causes
- sécuriser le flux
- standardiser les réponses
- déclencher des actions SSI structurées, pas juste du « dépannage »
Et ça, câest exactement ce quâon cherche : du traitement intelligent, fiable, et durable.
đ§ 5. Mettre en place un modĂšle vertueux Lean Six Sigma : mode dâemploi
Appliquer Lean Six Sigma Ă un service support IT, ce nâest pas dĂ©rouler un plan de transformation Ă la McKinsey.
Câest avant tout rĂ©flĂ©chir comme un artisan : observer, simplifier, fiabiliser.
đșïž Ătape 1 : cartographier vos flux (VSM)
VSM = Value Stream Mapping
â Une cartographie simple qui montre chaque Ă©tape du flux : de la crĂ©ation du ticket Ă sa rĂ©solution.
đĄ Exemple typique :
Utilisateur â Ticket â Analyse â Affectation â RĂ©solution â ClĂŽture
Sur ce flux, identifiez :
- oĂč ça bloque â
- oĂč ça boucle en rond đ
- oĂč les gens attendent pour rien đ
- oĂč vous perdez de lâinfo đ„
Un bon VSM permet de poser Ă plat les dysfonctionnements structurels, bien mieux que 12 pages de slides.
đ Ătape 2 : choisir les bons indicateurs (pas les KPI gadget)
â Ne mesurez pas juste « le nombre de tickets traitĂ©s » â ça ne dit rien sur la qualitĂ©.
â
Mesurez plutĂŽt :
- % de tickets résolus au premier contact (First Call Resolution)
- % de tickets récurrents dans une période
- temps moyen de traitement par catégorie (pas par agent)
- taux de satisfaction client
- taux de tickets escaladés évitables
Un tableau de bord lĂ©ger, visible, mis Ă jour rĂ©guliĂšrement : câest le nerf de la guerre.
đ„ Ătape 3 : intĂ©grer lâĂ©quipe dans lâamĂ©lioration continue (Kaizen)
Le support, câest souvent lâĂ©quipe oubliĂ©e des projets de transformation.
âĄïž Grave erreur : câest lĂ que les dysfonctionnements apparaissent en premier.
âĄïž Encouragez le terrain Ă proposer des idĂ©es dâamĂ©lioration, mĂȘme minuscules.
Exemples de micro-kaizen :
- modifier un champ obligatoire dans lâoutil de ticketing đ§Ÿ
- créer un modÚle de réponse pour une erreur courante
- mettre une alerte auto pour les tickets de type « AD/connexion » en cas de pic
Câest rapide, utile et responsabilisant.
đ Ătape 4 : formalisez⊠sans bureaucratiser
Un process standard, ce nâest pas un PDF de 18 pages lu par personne.
Câest :
- un schĂ©ma clair, affichĂ© dans lâopen space ou lâintranet
- des scripts techniques accessibles
- une formation légÚre mais réguliÚre
- des bonnes pratiques ITIL adaptées, pas imposées
đŠ Ătape 5 : amĂ©liorez, testez, mesurez, recommencez
Le modĂšle vertueux Lean Six Sigma est vivant. Il se base sur des cycles courts :
Observation â AmĂ©lioration â Mesure â RĂ©ajustement
Tu veux aller loin ?
đ Mets en place un retour dâexpĂ©rience mensuel, avec :
- les incidents récurrents
- les tickets en anomalie
- les suggestions dâagents
đŻ Lâobjectif : moins de tickets, plus de sĂ©rĂ©nitĂ©.
đ« 6. Ce quâil ne faut pas faire (sinon câest du taylorisme 2.0)
Tu te souviens de Frederick Taylor ? Le gars du début du XXe siÚcle qui voulait découper le travail en gestes chronométrés et robotiser les ouvriers ?
Eh bien, appliquĂ© nâimporte comment, Lean Six Sigma peut vite devenir son hĂ©ritier direct, version IT.
Voici donc la liste noire des dérives à éviter absolument :
đ â Mesurer pour contrĂŽler, pas pour amĂ©liorer
Le but des indicateurs Lean Six Sigma, ce nâest pas de surveiller les agents, mais dâidentifier les blocages dans les processus.
đ» Mauvaise pratique :
« Tu as fermĂ© 14 tickets aujourdâhui, câest moins que Pierre. Pourquoi ? »
âĄïž RĂ©sultat : stress, triche sur les stats, dĂ©motivation.
â Bonne pratique :
« Pourquoi ce type de ticket prend toujours plus de temps ? Voyons ensemble comment on peut lâamĂ©liorer. »
đ â Surcharger avec des procĂ©dures rigides
Une procédure de 10 pages pour traiter un simple mot de passe oublié ? Non merci.
Lean Six Sigma vise la clartĂ© et la simplicitĂ©, pas lâusine Ă gaz.
đ» Mauvaise pratique :
Toute rĂ©solution passe obligatoirement par 4 validations managĂ©riales, mĂȘme pour une demande basique.
â Bonne pratique :
On fiabilise, puis on automatise ou dĂ©lĂšgue. On fluidifie, puis on formalise lâessentiel, pas tout.
â â Utiliser des KPI absurdes
đ» Mauvais KPI :
- Nombre de clics pour crĂ©er un ticket (on sâen fiche)
- Nombre de tickets fermés par heure (à la chaßne, façon usine)
- Temps moyen de traitement sans tenir compte de la complexité
â Bon KPI :
- % de résolution au premier contact
- Délai moyen entre ouverture et prise en charge
- Réduction des tickets récurrents sur 30 jours
đ§ â Oublier lâhumain (et le terrain)
Un projet Lean Six Sigma doit ĂȘtre fait avec les Ă©quipes, pas sur elles.
đ» Mauvaise pratique :
Projet lancé par la direction, sans concertation avec les agents support. Résistance garantie.
â Bonne pratique :
Ateliers Kaizen mensuels avec lâĂ©quipe, retours intĂ©grĂ©s, indicateurs partagĂ©s et compris.
â ïž RĂ©sultat des dĂ©rives : Lean washing + burn-out
Quand mal utilisé, Lean devient :
- une usine Ă tableaux Excel
- un prétexte à fliquer les agents
- une source dâangoisse au lieu dâamĂ©lioration
Et câest dommage, parce que bien utilisĂ©, câest lâun des meilleurs leviers pour amĂ©liorer le quotidien dâun service support.
đŻ Bref : ne traquez pas la performance des gens. Traquez les causes structurelles de lâinefficacitĂ©.
â Conclusion â Lean Six Sigma dans lâIT : pas de magie, mais un vrai levier de mieux
Si tu ne devais retenir quâune chose, câest celle-ci :
Lean Six Sigma nâest pas un outil de contrĂŽle, câest un catalyseur de bon sens.
AppliquĂ© intelligemment, câest ce qui transforme un service IT :
- dâun centre de coĂ»t rĂąleur đ€
- en un centre de valeur rĂ©actif đĄ
Ce nâest ni une mode, ni un dogme. Câest une boĂźte Ă outils que tu peux adapter Ă ton contexte :
- Tu veux rĂ©duire les tickets redondants ? â Analyse des causes.
- Tu veux fluidifier lâaffectation ? â VSM + Ă©limination du gaspillage.
- Tu veux rĂ©concilier utilisateurs et support ? â Fiabilisation + Ă©coute terrain.
Le tout sans jargon, sans transformation radicale⊠mais avec méthode et régularité.
𧰠Bonus : Kit de démarrage Lean Six Sigma pour ton support IT
đ Questions Ă te poser :
- Quelles sont les Ă©tapes dâun ticket type ?
- OĂč est-ce que ça bloque, ça patine ou ça revient ?
- Quels types de tickets reviennent en boucle ?
- Est-ce que les utilisateurs reçoivent des réponses cohérentes ?
đ§ MĂ©thodes utiles :
- Value Stream Mapping â pour visualiser le flux
- DMAIC â pour corriger les problĂšmes rĂ©currents
- Kaizen â pour impliquer lâĂ©quipe dans les amĂ©liorations
- Pareto â pour cibler les vrais 20 % qui causent 80 % des soucis
â Ă Ă©viter :
- KPI gadget
- Procédures lourdes
- Mesure individuelle au lieu de collective
- Projet Lean lancé par les chefs, sans les agents
