Si tu lis ça en pensant que Kali, c’est pour « craquer le Wi-Fi du voisin », va directement en bas de l’article. On y parle éthique, et surtout… prison. 🔒
🌐 Qu’est-ce que Kali Linux ?
Kali Linux, c’est un peu le couteau suisse du pentester : une distribution Linux basée sur Debian, taillée pour l’audit de sécurité, le hacking éthique et la cybersécurité en général. Elle embarque plus de 600 outils dédiés à l’analyse réseau, la recherche de vulnérabilités, le reverse engineering, la cryptanalyse et j’en passe.
Kali, c’est pas pour les débutants de l’informatique… mais c’est un super terrain de jeu pour apprendre, comprendre, et se prendre quelques erreurs fatales du genre rm -rf /
en pleine prod (oui, ça pique).
🛠️ Les principales façons d’installer Kali
Tu ne veux pas installer un truc qui pourrait compromettre ton PC de boulot ? Bonne nouvelle : tu as l’embarras du choix.
- Live USB : pour tester sans rien installer. Plug & play & pwn.
- VM (VirtualBox/VMware) : parfait pour l’entraînement.
- WSL (Windows Subsystem for Linux) : pour les maso qui veulent Kali dans Windows.
- Dual boot : pour les vrais. Ou les inconscients.
- Kali NetHunter : version mobile pour Android (et l’âme des vrais baroudeurs).
🧱 Structure de Kali : comment ne pas se perdre dans la jungle
Kali classe ses outils en grandes catégories, accessibles directement depuis l’interface graphique (XFCE par défaut) ou via terminal. Les principales familles :
- Information Gathering
- Vulnerability Analysis
- Exploitation Tools
- Password Attacks
- Wireless Attacks
- Forensics, etc.
Chaque outil est scriptable, donc tout ce que tu fais à la main, tu pourras l’automatiser plus tard. Et crois-moi : automatiser, c’est survivre.
🖥️ Configuration post-install : un Kali qui te ressemble
Voici un petit script bash pour personnaliser ton Kali après installation. Rien de fou, mais ça te rendra la vie plus douce.
bash#!/bin/bash
echo "Configuration post-install Kali en cours..."
# Mise à jour
sudo apt update && sudo apt full-upgrade -y
# Ajout de quelques alias pratiques
echo "alias ll='ls -lah'" >> ~/.bashrc
echo "alias gs='git status'" >> ~/.bashrc
echo "alias sniff='sudo tcpdump -i eth0'" >> ~/.bashrc
# Ajout de couleurs dans le terminal
echo "export LS_OPTIONS='--color=auto'" >> ~/.bashrc
echo "eval \`dircolors\`" >> ~/.bashrc
# Installation de quelques outils sympas
sudo apt install -y neofetch htop terminator flameshot
# Activation de neofetch à l'ouverture du terminal
echo "neofetch" >> ~/.bashrc
source ~/.bashrc
echo "Terminé. Redémarre ton terminal pour voir les changements."
Bonus : installe aussi
zsh
+oh-my-zsh
si tu veux un shell qui claque visuellement.
📚 Ressources incontournables
- https://www.kali.org/docs/ – La doc officielle.
- https://tools.kali.org/tools-listing – Liste complète des outils Kali.
- Hack The Box & TryHackMe – Pour mettre tout ça en pratique, sans finir en garde à vue.
🚨 Un mot sur la légalité
Kali n’est pas un jouet. C’est un scalpel numérique.
Utiliser ces outils sur des systèmes que tu ne possèdes pas ou sans autorisation explicite est illégal. Le pentest, c’est comme la chirurgie : ça ne se pratique que sur des patients volontaires.
🔚 En résumé
Kali Linux est une arme de cybersécurité massive. Bien maniée, elle te permet d’apprendre, d’expérimenter, de sécuriser. Mal utilisée, elle te transforme en script kiddie à casier judiciaire.
Dans le prochain article, on passe à l’action : scan de réseau, reconnaissance, et repérage de la surface d’attaque.Prépare ton Nmap, ça va chauffer.