🎯 Belgique : Quand le Service Public de Wallonie dĂ©couvre (un peu tard) que l’informatique, c’est pas que des imprimantes…

Ah, la Belgique. Ses gaufres, ses frites, son surrĂ©alisme lĂ©gendaire… et maintenant, ses cyberattaques dignes d’un thriller de sĂ©rie B, mais avec des consĂ©quences bien rĂ©elles. Le Service Public de Wallonie (SPW), paisiblement occupĂ© Ă  gĂ©rer subventions, aides publiques et paperasse numĂ©rique, a rĂ©cemment reçu un cadeau surprise : une attaque cyber. Mais pas du genre phishing de base. Non, non, ici on parle d’attaque ciblĂ©e Ă  fort potentiel gĂ©opolitique.


🧹 Le scĂ©nario : quand les IP russes s’invitent dans l’administration

Autant le dire tout de suite : on n’est pas dans le cadre d’un ado belge qui s’amuse avec Metasploit depuis sa cave. Les IP russes pointent du doigt une opĂ©ration bien plus structurĂ©e – vraisemblablement une attaque sponsorisĂ©e par un État (suivez mon regard vers l’Est). Pourquoi un tel intĂ©rĂȘt pour la Wallonie ? đŸ€”

Indice : l’une des plateformes touchĂ©es concerne la gestion des licences d’exportation d’armes. Oui, les armes. Celles qui intĂ©ressent curieusement certains pays embourbĂ©s dans de petits diffĂ©rends frontaliers…


🔒 DĂ©ni de service ? Espionnage ? Malware ? Et pourquoi pas tout en mĂȘme temps ?

Les autoritĂ©s restent (Ă©videmment) trĂšs discrĂštes sur les modalitĂ©s techniques de l’attaque. Mais plusieurs indices laissent supposer un cocktail savoureux de :

  • Compromission de serveurs internes (on soupçonne l’exploitation d’une vulnĂ©rabilitĂ© non patchĂ©e – parce que les correctifs, c’est surfait).
  • DĂ©ni de service : histoire de mettre le bazar pendant que les malwares dansent.
  • Collecte de donnĂ©es sensibles : avec un soupçon d’exfiltration bien sentie.

Et bien sĂ»r, les sauvegardes, dans tout ça ? Bonne question. Si elles existaient, elles n’ont pas empĂȘchĂ© l’interruption massive des services, obligeant l’administration Ă  sortir les fax et les tampons encreurs. NumĂ©rique, vous avez dit ?


đŸŠžâ€â™‚ïž Microsoft Ă  la rescousse

Dans un twist tout droit sorti de « The IT Crowd », Microsoft a Ă©tĂ© appelĂ© en urgence pour tenter de remettre la boutique en ordre. Bon, ils ont mis un peu de temps Ă  rebrancher les serveurs, mais il faut comprendre : quand on n’a pas documentĂ© l’architecture depuis 2009 et qu’on dĂ©couvre qu’un serveur critique tourne encore sous Windows Server 2008, on fait ce qu’on peut…


🧠 Petit bilan technique et politique

  1. Le SPW n’avait manifestement pas d’architecture de rĂ©silience sĂ©rieuse. Ni PRA (Plan de Reprise d’ActivitĂ©), ni PCA (Plan de ContinuitĂ©). Ou alors, il Ă©tait rangĂ© dans une armoire quelque part entre la machine Ă  cafĂ© et le dossier « SAP_urgent_v3_FINAL_FINAL2.xlsx ».
  2. La segmentation rĂ©seau semblait absente ou obsolĂšte. Une compromission semble avoir affectĂ© plusieurs briques critiques, preuve d’un rĂ©seau plat ou mal cloisonnĂ©.
  3. Pas de MFA gĂ©nĂ©ralisĂ©. L’absence d’authentification forte sur les outils critiques est une faille bĂ©ante… toujours pas corrigĂ©e au moment de l’écriture de cet article.

🎭 Quand l’ironie rejoint la cybersĂ©curitĂ©

Le plus drĂŽle (ou triste ?) dans cette affaire, c’est la rĂ©action de certaines administrations belges voisines : elles ont coupĂ© leurs connexions avec la Wallonie « par prĂ©caution ». Traduction : « On sait pas ce que vous avez foutu, mais on veut pas que ça nous arrive ».

Un peu comme si votre voisin vous disait : « Tu t’es fait cambrioler ? Super, je change la serrure et je coupe la sonnette. »


🚹 Et maintenant ?

Un rapport d’audit est en cours (comprendre : un PDF de 60 pages qu’on ne lira jamais), et le ministre wallon promet plus de cybersĂ©curitĂ© « à l’avenir ». Comme Ă  chaque attaque. Comme aprĂšs WannaCry. Comme aprĂšs SolarWinds. Comme aprĂšs
 vous avez compris.

MoralitĂ© ? Tant qu’on considĂ©rera l’IT comme une boĂźte noire gĂ©rĂ©e par « les gars de l’informatique », les cyberattaques seront aussi inĂ©vitables qu’un cafĂ© froid Ă  la machine de l’administration.


💬 Si vous avez aimĂ© cet article, n’hĂ©sitez pas Ă  le diffuser (ou Ă  l’imprimer, pour ceux qui comme le SPW, ne jurent que par le papier). La cybersĂ©curitĂ© n’est pas une option, c’est un rĂ©flexe.

🎯 Belgique : Quand le Service Public de Wallonie dĂ©couvre (un peu tard) que l’informatique, c’est pas que des imprimantes…
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